Série des MIMAHK

Martine Hoyas nous invite à un voyage imaginaire à travers des formes, des surfaces chromatiques sculptant le vide,  troublant les codes classiques en s’appropriant l’espace et en donnant corps au mur. 
Le premier contact avec les propositions de Martine Hoyas pose sans détour les tensions caractéristiques des pratiques hybrides contemporaines. Peinture ou sculpture, maquette ou bâti, utopie ou pragmatisme, frontalité ou spatialité... De toutes évidences, il n’est plus question de choisir. Au contraire, tout se passe comme s’il était demandé au corps du visiteur d’entrer en complicité avec le travail par une sorte de chorégraphie imaginaire d’un genre inédit. 

La dynamique colorée induit une approche pétillante et gourmande qui évoque des moments de bonheur en fragments, des instants d’épiphanie du temps. 
Ce n’est pas sans référence à certaines pratiques de peintres, tels que Franck Stella, Vialla, etc. qui déjouent et jouent avec la couleur pour la rendre plus jouissive et cosmique. Ici, le jeu du plein, du vide, des écarts donnant coeur aux choses occupent une place importante, le motif dérive vers un découpage de lignes et de plans qui sont unifiés par la couleur.